31 mai, rendez-vous
19h30 pour la retraite de la fête Dieu. On s’inquiète pour la météo mais
finalement pas une goutte de pluie en vue. Tout le monde est prêt, la marche se
déroule sans accro, si ce n’est les quelques virages serrés et les sapins qui
obligent à chacun d’improviser un peu. Ludo en profite pour nous faire répéter
le départ et les levés d’instrument… parce qu’il ne faut pas oublier la
cantonale qui arrive à grand pas !
Le lendemain. Plusieurs
réveils sonnent vers 3h du mat un peu partout dans le village. Un lampadaire
projette des silhouettes étranges : un pavillon, une coulisse, une lyre...
Ils sont portés par d’autres silhouettes au pas hésitant, encore pas bien
réveillé. Ces ombres traversent les ruelles, dépassent les feux pour converger
vers un point précis, le Château. Ils sont là, les survivants, parfois redoutés.
Ils sont là pour la musique et pour réveiller ce petit monde trop bien à
l’abri sous sa couette !
Après un premier
morceau joué à 4h dans la vieille ville, il est temps d’embarquer pour l’aventure.
Pour aider les musiciens, Cédric Barben a mis à disposition son tracteur,
tirant derrière lui une charrette remplie de bottes de paille. Céline,
Nathalie, Yasmine, Pascal, Greg, Nadia, David, Christophe, Numa, Pascal Rausis,
Cédric et Sophie embarquent en grimpant une
échelle et en s’installant confortablement dans le foin (on ne va pas dire
comme du bétail, mais presque). Voilà, la Diane a commencé ! Chacun a un
peu bricolé une lampe de dernière minute, les uns éclairant les autres grâce à
leur lampe frontale ou de vélo. Pour le plus grand plaisir de tout le monde,
Pascal a prévu le frigo box sur le char, permettant d’avoir de quoi boire à
portée de main. Il n’y a pas eu d’incident notable… sauf peut-être quand
Christophe a perdu son embouchure dans la paille. Et oui pour le coup c’était
comme, et bien chercher une embouchure dans une botte de foin. Pas de soucis
par contre, il l’a retrouvée, bien au chaud dans sa poche ! La suite s’est
bien déroulée, avec un petit verre et un déjeuner chez la boulangerie Conrad,
un autre petit verre chez les Linder et finalement un déjeuner bien
complet préparé par Marion et David.
Quelques heures plus tard, tout le monde a
rendez-vous devant l’école primaire, en uniforme complet, pour la procession de
la fête Dieu. Quelques gouttes de pluie tombent au moment où on se met en
formation, mais ils disparaissent rapidement pour laisser place au soleil tant
redouté. Tout se termine finalement devant l’Eglise, en t-shirt de la fête
cantonale, avec quelques marches. Un petit groupe se donne encore rendez-vous à
la Neuveville, pour manger soit la fondue, soit les filets de perches.
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